Mercredi 08

Mercredi 08 : De Venise à Pula, en passant par la Slovénie.

« Encore un truc et j’éclate en sanglot ! »

Ca résume assez bien notre journée !

Départ de Venise sous la pluie. Petit déj à l’eau de nuage. Démontage et pliage de tente idem. Bon, c’est décidé, la loose de Séb et PEG nous la laissons à la frontière… mais c’est sans compter sur cette dite loose.

Nous avons comme même réussi perdre et retrouver trois fois de suite l’équipe Yaris ! Notre conducteur du moment, Niot, quelque peu stressé par la situation et par le reste de l’équipage Sénic (zen Tif zen !) nous essaye quelques effets dignes du cinéma ! Et que je tourne au milieu du carrefour. Et que je veux aller tout droit alors que nous lui répétons une trentaine de fois : « à gauche ! »… Il s’arrête à la station essence quand nous retrouvons enfin Yaris. C’est alors le début du vrai craquage !

Evidement les talkies-walkies sont morts… restent les SMS pour communiquer. Premier point de rendez-vous la douane. C’est raté puisque nous nous trompons de route. Au lieu de prendre l’autoroute, nous suivons le bord de mer, long et sinueux. Le bon côté dans tout ça : nous bénéficions d’un magnifique paysage !

A notre douane à nous, faux espoir, nous apercevons un coffre de toit… qui n’est pas perché sur Yaris. Niot oublie qu’il y a deux frontières à passer et manque de forcer le passage de la deuxième ! Heureusement, Tif le rappelle à l’ordre à temps. C’est que notre conducteur n’est pas loin de voir des éléphants roses à chaque virage !

Deuxième point de rendez-vous : première aire d’autoroute… Mouaich. Le troisième : un parking, après une pancarte. Croyez le ou non, mais au détour d’un virage, perdu on ne sait où en Croatie, nous voyons surgir la dîtes pancarte… puis Maxime ! C’est l’effusion de joie ! Gros cris, gros soulagement. Nous en aurions presque écrasé Max ! C’est décidé, cette fois, nous restons groupés !

Repas de midi à 15h à Trieste (… nous avions de manger à Pula…)

L’arrivée à Pula est étrange. Nous trouvons facilement le camping, mais ce que nous voyons sur la route n’a rien de très magique. Beaucoup de gros bâtiments mastocs…

Au camping (700 emplacements !) bonne surprise : la proximité de nombreux lieux de baignade ! Par contre obligation de prendre deux emplacement de 120m2 chacun. Obligation que ces deux emplacements soient parmi les seuls sans ombres, avec cailloux et fourmilières… Et par dessus le marché, nous perdons Yaris qui n’a ni plan ni numéro d’emplacement. Je vous laisse alors vous souvenir de l’ambiance générale…

PEG, Séb et Lou partent en course une fois tout le monde arrivé. Avec les autres nous nous attaquons au montage du campement… sous la pluie pour ne pas perdre les bonnes habitudes !

« Pute pute salope »

            Tentes montés, Niot, notre architecte, nous construit un abri avec les moyens du bord (bâches, fils, parasols…) Il devient notre Dieu !!

            Après la galère, petit moment de réconfort. A quelques mètres de notre « camps », nous trouvons… la mer !! J’aime ça ! C’est vivifiant. Enivrant. On y reviendra c’est sûr. Flâner en bord de mer c’est sûrement ce que je préfère en vacances. Vivement la baignade !!

            Au retour de cette brève escapade, nous poussons la visite jusqu’à la musique que nous entendons plus loin. Et là, au bonheur de nos ventres affamés, c’est « camping day ». Autrement dit : beignets, sardines grillées, vins et bières samoposluga !

            Au retour des « curseurs », nous continuons à la vodka… pour oublier la pluie ! J’essaye de cuisiner… nous sommes trempés mais bizarrement c’est une bonne soirée (peut-être moins pour ceux qui n’avaient pas bu…Petit tour vers la mer. Beaucoup de boissons chez les voisins… Bon, nous dirons que le temps nous a imposé cette solution !!